La zone euro pourrait bientôt reprendre progressivement du poil de la bête. En effet, les analystes du vieux continent deviennent optimistes et les annonces de la reprise fusent de partout. Pour la majorité d’entre elles, c’est en sortie du second trimestre de l’année que la zone euro devrait quitter sa plus longue période de récession. Il lui aura fallu 6 semestres consécutifs de lutte dans la récession pour que le PIB de la zone puisse attendre une progression de 0,1%.
Toujours d’après les analystes du continent, après une timide relance, le troisième trimestre devrait se traduire par une croissance plus rapide du PIB.Les maillons faibles de la zone regagnent timidement la confiance des marchés. L’Espagne a sensiblement atténué son ralentissement économique et l’Italie en a fait de même Il s’agit de la troisième et la quatrième économie de la zone. Leurs positions vacillantes inquiétaient énormément Bruxelles parce qu’une quasi-faillite de ces deux puissances aurait plongé l’union dans une situation de crise bien plus sévère que celle causée par la Grèce. Selon le numéro un de la Banque centrale européenne, les indicateurs de confiance s’améliorent et confirment cette avancée vers une stabilité économique pour la zone euro. Il a également ajouté que la production industrielle reprend et le chômage a globalement reculé alors qu’il été constamment en hausse depuis 2 ans.
Par ailleurs, quelques observateurs sceptiques appellent à la prudence. Les prévisions sont peut être trop optimistes, il faudrait se préparer à toute les éventualités. Les institutions européennes ont effet intérêt à peindre un paysage optimiste de l’économie pour consolider la petite confiance qui se regagne peu à peu. Se prêter aveuglement à ces informations pourrait déboucher sur une surprise de mauvais gout.