Comme le révèle un récent article du Time, les drogues légales connaissent une popularité croissante. Et l’Empire du milieu s’en est fait le principal producteur ce qui fait que le pays figure désormais dans la liste des plus grands producteurs mondiaux de stupéfiants aux côtés de la Colombie, de l’Afghanistan ou encore du Maroc.
Selon l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies), sans leur être tout à fait identiques, les drogues produites dans les laboratoires de Shanghai et d’autres villes portuaires chinoises imitent les effets de substances plus traditionnelles telles que l’ecstasy, la cocaïne ou le cannabis. Cette particularité leur permet, tout du moins pour le moment, de contourner la législation sur les stupéfiants. Les pays ciblés par les producteurs de ces drogues se trouvent en Europe et en Amérique du Nord où les services de lutte contre les drogues se retrouvent dépassés à plus d’un titre. Non seulement ces drogues, bien que nocifs, sont tout à fait légales d’un point de vue juridique, mais en plus ils sont en plus indétectables par les chiens renifleurs de drogues comme l’a témoigné le directeur régional des douanes de Paris-Ouest. C’est une nouvelle lutte qui s’ouvre pour les organismes de lutte contre les drogues comme la DEA (Drug Enforcement Administration) américaine, l’organisation fédérale américaine de lutte contre le trafic de drogue.
Le succès de ces drogues, moins chères et en vente libre sur Internet, est fulgurant selon l’OFDT. 73 nouvelles drogues ont été recensées l’année dernière en Europe contre 49 l’année précédente. Mais cette augmentation est proportionnelle à leur nocivité et leurs effets sont de moins en mois prévisibles. Aux Etats-Unis, entre 2010 et 2011, le nombre d’accueil aux urgences de consommateurs de ces nouvelles molécules a été multiplié par deux.