A en croire les autorités irakiennes, le responsable de l’Etat Islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi,a été blessé suite à une frappe aérienne. Pour l’heure, le Pentagone n’a pas confirmé cette information.
Les ministères irakiens de la Défense et de l’Intérieur ont signé un communiqué dans lequel ils annoncent que le chef de l’EI a été blessé. Plus précisément, il a été atteint samedi au cours d’une réunion avec d’autres membres de l’EI à Qaim dans la province d’Abar, selon un cadre du renseignement auprès du ministère de l’Intérieur. Cette version est quelque peu différente de celle publiée sur la page facebook du ministère irakien de la Défense, indiquant qu’Abou Bakr al-Baghdadi,a se trouvait plutôt à Mossoul (nord). Toutefois, deux sources émanant de ces deux ministères se rejoignent en affirmant, sous couvert de l’anonymat, que l’armée irakienne a mené cette opération.
De son côté, le commandement central des USA avait annoncé, vendredi dernier, que des frappes aériennes avaient atteint, le même jour, le sol de Qaim. Bilan : un véhicule armé des combattants et deux points de contrôle de l’EI avaient été détruits. Par la suite, le colonel américain Patrick Ryder, qui s’exprimait dimanche, n’a pas confirmé les informations diffusées par les autorités irakiennes.« Nous n’avons pas d’informations pour corroborer les rapports indiquant que le chef du groupe armé EI a été blessé », a-t-il déclaré.
Selon le directeur de l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, Rami Abdurrahman, des éléments de l’EI ont été conduits en Syrie pour recevoir des soins après les tirs à proximité de Qaim. Cette source a indiqué que ces combattants ont été admis à l’hôpital Aisha, à Boukamal, sans préciser le nombre de morts.