Dimanche, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a reçu deux nouveaux ambassadeurs arabes en poste à Alger. Les deux jours précédents, il avait été hospitalisé en France, une information non officiellement annoncée.
Le dirigeant algérien s’est entretenu avec les ambassadeurs de Palestine, Louai Mahmoud Taha Aïssa, et du Soudan, Issam Aoudh Metouali. Comme le veulent les usages, ces derniers sont venus lui remettre leurs lettres de créance. Le directeur de cabinet du président algérien, Ahmed Ouyahia, et le ministre délégué en charge des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, ont pris part aux deux séances successives. Et, les images de celles-ci ont été retransmises par la télévision publique.
Jusqu’à présent, le gouvernement algérien n’a pas officiellement évoqué l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika pendant deux jours à la clinique Alembert à Grenoble. Cette information a été uniquement diffusée par des sources françaises. Toutefois, les motifs de ce séjour médical restent inconnus. Même la clinique de Grenoble n’a soufflé mot à ce propos. De son côté, France Info a indiqué au conditionnel que « le président algérien était venu dans l’Hexagone faire un bilan de santé ».
En avril dernier, le chef d’Etat algérien a été reconduit pour un quatrième mandat à la tête de son pays. Avant cela, il avait été admis, pendant trois mois, à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, après avoir subi un AVC. Il ne s’agissait pas de sa première hospitalisation dans cet établissement puisqu’il y avait déjà été opéré, en 2005, à la suite d’un « ulcère hémorragique ». Une intervention qui l’a obligé à rester en clinique pendant trois semaines.