Selon une annonce du département du Travail, le taux de chômage aux USA s’est fixé à 5,4 % en avril, reculant de 0,1 % suite à une hausse de créations nettes d’emplois.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était grand temps que cet indicateur baisse. En effet, le taux de chômage sort d’une série de statistiques inquiétantes. De manière plus précise, le département américain du Travail a rapporté la création nette de 223 000 postes au cours du mois dernier. Ce qui correspond au rebond souhaité par Wall Street et la Réserve fédérale. En outre, l’estimation officielle de l’emploi pour le mois d’avril confirme les prévisions des spécialistes. En guise d’explication, les recrutements considérables dans le secteur des services, dont, entre autres, la construction, ont compensé les compressions de personnel effectuées dans le secteur de l’énergie suite à la chute des cours du pétrole.
En toute logique, la contraction probable de l’économie américaine lors des premiers mois de l’année a eu de l’impact sur le marché de l’emploi. Mais, plusieurs signes comme la fin de la grève dans les ports de la côte ouest, la stabilisation des cours de l’or noir et du dollar et l’optimisme caractérisant les consommateurs laissent entrevoir une reprise de la croissance au printemps. Autrement dit, la prévision de croissance fixée à 0,2 % en rythme annuel au premier trimestre, rendue publique le 29 avril dernier, est d’ores et déjà erronée. Ce, à cause e la détérioration importante de la balance commerciale en mars, qui a montré que le PIB américain ne s’était que légèrement contracté en début 2015. Aussi, est-il tout à fait possible que la croissance atteigne 2 à 3 % en rythme annuel.