Entre 7.500 à 9.000 partisans et sympathisants du mouvement Pegida (Patriotes Européens contre l’Islamisation de l’Occident) se sont rassemblés lundi à Dresde, en Saxe (est de l’Allemagne) pour critiquer l’afflux de migrants outre-rhin et la politique migratoire adoptée par le gouvernement allemand.
Les manifestants ont répété « expulser, expulser » pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme « la mafia du droit d’asile » et appelé au refoulement des réfugiés du territoire allemand.
A l’heure actuelle, les protestations de Pegida se concentrent de plus en plus contre les migrants et contre les autorités allemandes, que cette formation accuse d’ouvrir outre-mesure, les frontières. A ce propos, le cofondateur de Pegida n’a pas hésité à qualifier l’Exécutif allemand de « dictateurs berlinois ». Quant à Tatjana Festerling, qui s’était présentée au nom de Pegida aux élections municipales de Dresde en juin, elle a estimé que la chancelière allemande, Angela Merkel était « la femme la plus dangereuse d’Europe » avant de la traiter d’ « irresponsable » et lui demander de démissionner.
Ces dernières semaines, l’affluence aux rassemblements de ce parti islamophobe est demeurée relativement stable, bien que les critiques de Pegida à l’égard d’Angela Merkel et de son gouvernement deviennent de plus en plus acerbes.
Pour rappel, Pediga a été lancé le 20 octobre 2014 à Dresde. Après avoir connu des hauts et des bas, ce mouvement a véritablement repris du poil de la bête au cours de ces dernières semaines du fait des inquiétudes suscitées par la crise migratoire.