Actuellement, Renault développe un projet de voiture à cout très réduit. Ce, dans le but d’accéder à des marchés où ses automobiles sont considérées comme hors de prix.
Avec un tel objectif, vaut mieux choisir un environnement qui s’y prête le mieux. C’est pourquoi Renault y travaille en Inde, le pays de la voiture la moins chère au monde. D’ailleurs, c’est, entre autres, pour parvenir à concurrencer la Nano de Tata Motors que Renault s’investit autant. Les voitures de la marque aux losanges les moins chères dans les pays riches se situent en milieu de gamme dans les pays émergents. Ce qui en freine les ventes dans ce contexte. Ainsi, en collaboration avec le japonais Nissan, Renault s’attèle à trouver la parade. « Cette nouvelle plate-forme dont on est en train de parler, c’est de l’ultra low cost à vocation mondiale qui va être testée en Inde, mais qui peut être faite partout », a déclaré Carlos Ghosn, PDG de Renault et de Nissan. L’automobile en préparation pourrait valoir aux alentours de 2500 euros, soit 3350 dollars américains.
Pour atteindre ses visées, Renault fait appel à des illustres prédécesseurs dans l’ultra low cost. C’est le cas de l’indien Ashok Leyland, qui a contribué à développer le « Dost » de Nissan, un autre véhicule peu onéreux. Le constructeur français affirme aussi s’être entouré du spécialiste indien de la moto et des trois-roues, Bahaj, même si leurs relations semblent ne pas être au beau fixe. Qu’à cela ne tienne, Renault compte lancer sur le marché indien, d’ici fin 2012, au moins 5 véhicules, dont le 4×4 Koleos, la Fluence et le Duster.