Assimi Goïta (Chef de la Transition malienne depuis aout 2020) a inauguré ce 03 novembre une nouvelle mine de lithium dans la région de Bougouni (dans le sud du Mali).
Aux yeux du Président Goïta, cette nouvelle mine «est une chance pour Bougouni, mais aussi pour tout le Mali». Il a saisi l’inauguration de cette nouvelle mine pour mettre en valeur «la nécessité de transformer les ressources naturelles du Mali en opportunités industrielles et sociales». Et a aussi mis en avant «le rôle stratégique du lithium malien dans les chaînes mondiales de la transition énergétique».
Cette nouvelle ressource minière est exploitée par la LMLB SA (Mines de lithium de Bougouni SA). Cette société est le fruit d’un partenariat entre l’Etat malien, la compagnie britannique Kodal Mining et le groupe chinois Hainan Mining Co Ltd, filiale du conglomérat Fosun International. Le montage financier de la LMLB SA a requis une mobilisation «de près de 65 millions de dollars», selon les Autorités maliennes.
La mine de Bougouni (deuxième mine de lithium du pays) dispose d’une capacité annuelle de production estimée à «120.000 tonnes de concentré de spodumène, composant essentiel du lithium utilisé dans les batteries électriques», vante l’exécutif du Mali. Selon Kodal Mining, ce nouveau projet minier a déjà généré «environ 500 emplois locaux et en créera 800 autres lors de sa deuxième phase».
Depuis aout 2020, la Transition au Mali fait de la souveraineté économique son mantra favori, à travers l’exploitation disruptive de nouvelles mines du pays. Etat essentiellement agricole en Afrique occidentale, le Mali regorge aussi une kyrielle de mines.
