Le ministère algérien de l’Industrie et des Mines a annoncé la signature, lundi à Alger, de trois accords liant l’Algérie et l’Indonésie pour 4,5 milliards de dollars d’investissement dans le secteur minier.
A partir de cette année, les entreprises publiques algériennes Asmidal et Manal et le groupe indonésien Indorama Corporation vont initier trois projets portant sur la transformation des phosphates dans ce pays d’Afrique du nord.
D’après le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, «l’objectif stratégique de ce partenariat vise la transformation de 5 millions de tonnes de phosphates marchands en engrais phosphatés et la production d’un million de tonnes d’ammoniac et 800.000 tonnes de calcium ammonium nitraté».
«L’Algérie veut se hisser au troisième rang des producteurs africains de phosphate, derrière le Maroc et la Tunisie, avec 10 millions de tonnes transformées en 2019», a précisé le ministre algérien, ajoutant que la production issue de ces trois projets suffira à satisfaire les besoins du secteur agricole algérien en fertilisants et permettra d’exporter l’excédent.
De l’avis du ministre algérien de l’Industrie et des Mines, «redevenir visible sur les marchés mondiaux à moyen terme, soit d’ici 2019» constitue un challenge pour son pays.
«Le partenariat international est pour nous un autre axe stratégique de développement», a-t-il déclaré avant de jeter des fleurs à Indorama, qu’il a décrit comme étant «un acteur mondial majeur présent sur quatre continents et classé parmi les groupes internationaux dont la croissance est la plus forte dans le domaine de la pétrochimie et des fertilisants».