Au lendemain de l’attaque terroriste de Nice, beaucoup en France, dont les médias, ont commencé à s’intéresser au système de défense et de prévention des attentats en vigueur dans l’Etat d’Israël.
En Israël, des postes de fouilles et des détecteurs de métaux sont placés à l’entrée des grands magasins ou des gares. Des agents de sécurité patrouillent armes à la main dans les transports sans que cela ne perturbe les passagers. Sur la voie publique, des unités antiterroristes à moto, sont en permanence prêtes à réagir. Et quand une rue est piétonne pour un événement, tout est fait pour éviter une attaque à la voiture bélier, avec notamment un bus ou un camion qui est toujours mis en travers de la route.
Dans son message de condoléances à la France, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu n’a pas manqué de faire le parallèle entre l’attentat de Nice et les attaques commises régulièrement par les Palestiniens contre des soldats ou des civils israéliens, rappelant que 250 attaques ont été recensées depuis octobre 2015. Pour Netanyahu, la lutte contre le terrorisme est au-dessus du débat sur les coûts moral et humain.
Les Français commencent à admettre que la menace terroriste contre leur pays, n’est pas près de diminuer et que, comme pour Israël, la sécurité de la France devrait devenir une priorité.
Mais même en Israël, où le nombre d’attentats a nettement diminué depuis 15 ans, le risque zéro n’existe pas comme l’a rappelé il y a à peine quelques semaines, l’explosion d’une bombe dans un bus en territoire israélien.