Le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants publié en ouverture de la conférence Internationale Supercomputing qui se déroule du 14 au 17 novembre à Salt Lake City (Etats-Unis), a révélé que la Chine rattrape les Etats-Unis qui dominaient jusqu’ici le secteur.
La Chine poursuit son irrésistible montée dans le calcul intensif. Le Top 500 des supercalculateurs les plus puissants révèle que l’Empire du Milieu truste 171 machines du classement, soit autant que les Etats-Unis. La progression est saisissante quand on se rappelle qu’il y a à peine un an, la Chine était à la deuxième place, certes, mais avec 108 supercalculateurs contre 200 pour l’Oncle Sam.
Pour la deuxième fois dans ce classement qui est renouvelé tous les six mois, la Chine possède les deux supercalculateurs les plus puissants au monde : le Sunway TaihuLight avec une puissance de calcul de 93 petaflops et le Tianhe 2 avec 34 petaflops.
Les troisième et quatrième places sont occupées par des supercalculateurs américains, Titan et Sequoia. Cerise sur le gâteau pour la Chine et illustration de l’indépendance technologique qu’elle a nouvelle acquise, le supercalculateur Sunway TaihuLight s’appuie à 100% sur un processeur chinois, alors que l’écrasante majorité des machines du Top 500 reste motorisée par des processeurs américains. La seule consolation pour les Etats-Unis est que, en ce qui concerne la puissance de calcul installée, ils conservent un léger avantage avec 33.9% de la puissance du Top 500 qui s’établit à 672 petaflops, contre 33.3% pour la Chine.
Derrière ces deux monstres que sont les Etats-Unis et la Chine viennent dans le Top 500, l’Allemagne, le Japon, la France et le Royaume-Uni, avec respectivement 31, 27, 20, et 13 supercalculateurs.