Dans le cadre de sa dernière tournée européenne en tant que président américain, Barack Obama est arrivé mercredi à Berlin, la capitale de l’Allemagne.
Durant ces deux mandats, le chef d’Etat américain qui a toujours entretenu des rapports privilégiés avec la chancelière allemande Angela Merkel, a effectué le record de six visites outre-rhin.
Avant d’atterrir à Berlin, Barack Obama avait déclaré lors de son escale à Athènes, que la chancelière allemande était probablement son «alliée la plus proche», une proximité qui a dû se construire au fil du temps.
En effet, en juillet 2008, Mme Merkel s’était opposée à un discours du candidat Obama de l’époque au pied de la porte de Brandebourg. Mais, une fois qu’il a accédé à la Maison-Blanche, l’actuel président américain et la chancelière allemande se sont rapprochés. Barack Obama apprécie la fiabilité d’Angela Merkel et son implication dans la résolution des crises internationales à l’instar de l’Ukraine.
En outre, le président sortant des Etats-Unis a rendu hommage à la politique migratoire de la chancelière allemande au printemps dernier à Hanovre. Malgré tout, leurs rapports ont aussi été entachés de certaines tensions, dont l’affaire de l’espionnage de la NSA américaine et, en particulier, les écoutes du téléphone portable de Mme Merkel. Sur le plan économique, l’administration décrie la politique d’austérité allemande dans la zone euro.
La capitale allemande est la dernière étape de l’ultime voyage en Europe du président Obama. Pour le chef d’Etat américain, ce n’est sûrment pas un choix anodin, il semble vouloir transmettre le flambeau à la chancelière allemande, que nombre d’observateurs considèrent comme le dernier rempart du monde libre après la victoire de Donald Trump au scrutin présidentiel américain.
A ce propos, le New York Times, estime que «l’élection de Donald Trump fait de la chancelière allemande le dernier défenseur des valeurs humanistes de l’Occident».