Le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump a désigné mercredi, la gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, comme prochaine ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU.
Mme Haley, 44 ans, est la première femme à être choisie dans la nouvelle administration américaine, malgré son manque d’expérience en politique internationale. Il faut admettre que le choix de cette fille d’immigrants d’origine indienne a surpris nombre d’observateurs.
En effet, la nouvelle ambassadrice américaine auprès des Nations Unies n’est pas proche de Donald Trump. Pour preuve, durant les primaires, elle a apporté son soutien à Marco Rubio et Ted Cruz, sans manquer de critiquer le projet de construire un mur à la frontière mexicaine proposé par le président élu. Ce qui avait d’ailleurs donné lieu à des tensions entre les deux personnalités politiques, Mme Haley adhérant plutôt à une politique modérée en matière d’immigration.
Tout cela fait désormais partie du passé. Donald Trump a expliqué son choix en décrivant Nikki Haley comme une femme sachant « rassembler les gens, peu importe leur origine, ou leur parti politique ». Du fait de sa jeunesse et de ses origines, la gouverneure de Caroline du Sud est un gage de diversité dans une nouvelle administration américaine constituée majoritairement d’hommes blancs d’un certain âge.
Au cours de son mandat actuel en Caroline du Sud, Mme Haley a gagné une certaine popularité. A la suite de la tuerie dans une église afro-américaine à Charlotte, elle avait ordonné, en juillet 2015, de décrocher le drapeau confédéré qui était placé depuis des années devant le bâtiment du Parlement de Caroline du Sud. Pour beaucoup, cette bannière symbolisait le ségrégationnisme.