Le premier vol commercial américain reliant les USA et Cuba a atterri lundi dans la capitale cubaine, La Havane, ce qui ne dissipe pourtant pas l’incertitude qui règne désormais sur la politique que le président élu Donald Trump adoptera à l’égard de l’île voisine.
Il s’agissait d’un vol de la compagnie American Airlines, l’un des plus grands transporteurs aériens au monde. Cette compagnie a effectué son premier vol commercial entre Miami, en Floride, et La Havane. Par ailleurs, American Airlines aurait envisagé d’assurer mercredi la liaison entre Charlotte, en Caroline du Nord, et la capitale cubaine. En dehors de ce transporteur aérien, JetBlue Airways a entamé des vols entre New York et La Havane, d’après des sources citées par la presse.
Cette compagnie aérienne avait effectué, en août dernier, un vol en direction de Santa Clara avec, à bord, le secrétaire américain aux Transports, Anthony Foxx. C’était la première fois qu’un avion de ligne américain atterrissait dans le pays insulaire en un demi-siècle.
L’inauguration de ces vols entre les États-Unis et Cuba interviennent au moment où le président américain élu Donald Trump a menacé de « mettre fin » à l’accord conclu par Washington et La Havane dans l’objectif de normaliser les rapports entre les deux pays. « Si Cuba n’est pas disposé à convenir d’un meilleur accord pour le peuple cubain, les Cubano-Américains et les États-Unis dans leur ensemble, je mettrai fin à l’accord », a prévenu lundi le milliardaire via le réseau social Twitter.
Le président américain sortant, Barack Obama, avait annoncé, en décembre 2014, un plan de normalisation des rapports avec Cuba. Par la suite, son administration a introduit plusieurs amendements aux sanctions pesant contre cet État, ce qui a notamment permis d’alléger les restrictions de voyage et d’affaires.