Inde: Restriction du nombre de visiteurs du Taj Mahal

Les autorités indiennes ont décidé de restreindre l’accès au Taj Mahal avec un nombre d’entrées quotidiennes limité à 40 000. Cette mesure est destinée à protéger le plus célèbre des monuments indiens.

L’admission au Taj Mahal devrait ainsi être limitée à 40 000 entrées quotidiennes, mais cette restriction ne s’applique qu’aux résidents indiens qui paient 40 roupies pour visiter le mausolée, contre 1 000 roupies, soit environ 13 euros, pour les étrangers.

Les visiteurs indiens pourront passer outre la nouvelle restriction mais à l’unique condition de s’acquitter également de 1 000 roupies pour le droit de visite. Un responsable de l’ASI (Archeological Survey of India), l’agence archéologique indienne, a déclaré que cette disposition était principalement motivée par la volonté d’assurer la sécurité du monument comme des visiteurs, la gestion des foules devenant un véritable défi pour les administrateurs du site.

Le Taj Mahal, surnommé par les Indiens le « monument de l’amour », se situe à 200 kilomètres au sud de New Delhi. Il a été construit entre 1631 et 1648 par l’empereur moghol Shah Jahan en mémoire à sa femme préférée, Mumtaz Mahal.

Avec la démocratisation du tourisme à l’intérieur de l’Inde, le monument est admiré chaque année par des millions de touristes et constitue une étape incontournable pour les dignitaires étrangers. En moyenne, ce sont entre 10 000 et 15 000 personnes qui visitent chaque jour le Taj Mahal, mais ce chiffre peut atteindre les 70 000 visiteurs le week-end.

Selon le gouvernement indien, près de 6.5 millions de personnes ont visité le Taj Mahal en 2006. Mais cette hausse de la fréquentation du site augmente la pression sur ses fondations. Et le mausolée de marbre blanc serti de pierres précieuses doit en outre subir des ravalements réguliers pour l’empêcher de jaunir sous l’effet de la pollution de l’air.

Francis Shwarz

Francis Shwarz

ancien Senior Consultant spécialisé dans les questions de stratégie économique au sein de la société Boston Consulting Group (BCG), et ancien manager au sein du groupe spécialisé dans les services pétroliers Schlumberger. en savoir plus