Le chef du comité d’organisation des Jeux d’hiver (POCOG) de 2018 et ancien ministre sud-coréen du Commerce, Lee Hee-beom, a annoncé que les Nord-Coréens devaient participer à ces Jeux qu’organise la Corée du Sud, dans le respect du principe fondamental de l’olympisme qui est la paix.
Le POCOG entre ce jeudi dans sa dernière année de préparation. Il espère qu’une participation des Nord-Coréens aux Jeux d’hiver 2018, pourra atténuer l’effet d’une année 2016 particulièrement sombre dans la péninsule, avec deux essais nucléaires et des dizaines de tirs de missile par le Nord, en violation de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans un an, jour pour jour, les Jeux s’ouvriront à Pyeongchang, dans une province qui a été il y a plus de 60 ans le théâtre d’âpres combats lors de la guerre de Corée. Ce conflit qui a duré de 1950 à 1953 s’est soldé par un armistice, et non par un traité de paix, ce qui signifie que les deux Corées sont toujours techniquement en guerre.
Les Jeux olympiques ont été le théâtre de spectaculaires images de réconciliation entre les frères ennemis coréens, dont la dernière en date, est l’égo-portrait pris par la gymnaste sud-coréenne Lee Eun-ju et la gymnaste nord-coréenne Hong Un-jong, lors des Jeux d’été de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil.
Mais ces jeux ont également été la source de tensions entre les deux Corées. Avant les Jeux d’été de 1988 à Séoul, Pyongyang avait demandé à être l’organisateur, mais sa requête avait été rejetée, ce qui avait entraîné le boycottage de la Corée du Nord, qui avait été imitée par Cuba, l’Ethiopie et le Nicaragua.