Le géant français de l’énergie «Engie» a annoncé mercredi une restructuration de son siège, gardant les sites de Paris et Bruxelles mais fermant celui de Londres, ce qui a conduit à la suppression de 504 emplois, dont 116 en Belgique.
Dans certains cas, le groupe a prévu de mettre sur pied un système de départ volontaire pour les employés en Belgique âgés de 53 ans ou plus. Il est à noter que les mesures annoncées mercredi seront en vigueur jusqu’en 2019. Elles ne donneront lieu à aucun licenciement sec et se baseront exclusivement sur le principe du volontariat. Les fonctions de support seront principalement concernées par ces mesures.
Engie a par ailleurs affirmé avoir associé, depuis déjà plusieurs mois, les employés et les délégués du personnel à cette initiative et mis sur pied un dispositif d’accompagnement individuel comportant un plan de départ à la retraite conforme à l’accord d’entreprise signé unanimement par les syndicats. Ce programme prévoit la mobilité interne et la formation pour les agents du siège et un plan de départs volontaires.
Certains travailleurs auront la possibilité de rester à domicile tout en continuant à recevoir une partie de leur rémunération. Néanmoins, il ne s’agit en aucun cas de prépension, l’Etat n’intervenant pas financièrement.
Les concernés demeureront disponibles sur le marché de l’emploi et pourront éventuellement retrouver du travail ailleurs. Seuls les employés âgés de 55 ans ou plus peuvent bénéficier de ce système. Mais, dans certains cas exceptionnels, ceux âgés de moins de 53 ans peuvent également en jouir.