Le nouveau tir de missile de la Corée du Nord a entraîné ce mardi, de vives discussions au sein du Conseil de sécurité.
Lors d’une conférence de presse, l’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Nikki Haley a annoncé que les Etats-Unis et la Chine étaient en train de préparer une nouvelle résolution pour d’éventuelles mesures punitives supplémentaires contre Pyongyang.
Pour les Etats-Unis, ces nouvelles sanctions doivent être soutenues par l’ensemble de la communauté internationale. Nikki Haley a prévenu les pays qui n’appliqueraient pas les sanctions prises depuis une décennie qu’ils s’exposeront à des représailles de Washington.
En dépit des annonces américaines, aucun projet de résolution de sanctions n’a circulé à la fin de la réunion du Conseil de sécurité qui s’est tenue à huis clos. Des diplomates ont même rapporté que la Chine avait préféré renouveler son appel au dialogue pour faire baisser les tensions sur la péninsule coréenne.
Même les Etats-Unis, dont le président a menacé de s’occuper seul du problème nord-coréen, au besoin par la force, se disent prêts à dialoguer avec Pyongyang mais posent comme condition préalable un « arrêt total du processus nucléaire et de tout essai » de missiles.
Dimanche, la Corée du Nord a procédé à son dixième tir de missile depuis le début de l’année, après des dizaines en 2016. D’après des experts, ce dernier tir constitue une avancée technique significative puisque les Nord-Coréens font passer leur portée maximale de 3 500 kilomètres à 4 500 kilomètres. Mais il a surtout provoqué des condamnations internationales unanimes et la convocation de cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité, à la demande des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud.