Le chef d’Etat brésilien Michel Temer a réaffirmé dimanche, son intention de maintenir une politique d’austérité afin de sortir son pays de la récession.
En parallèle, ses détracteurs continuent à appeler à sa démission suite aux accusations de corruption dont il fait l’objet.
Le président brésilien a estimé, dans une tribune parue dans le journal Folha, que son pays «ne va pas s’arrêter» malgré la «crise politique». Dans la foulée, Temer a confirmé qu’il prendrait part mardi à Sao Paulo, à un forum d’investisseurs.
La tenue de ce forum constitue, de son avis, «la preuve incontestable qu’après un an de responsabilité fiscale, notre économie n’est plus au fond du trou et recommence à être vue comme une opportunité d’investissements».
En l’espace de quelques années, le Produit Intérieur Brut (PIB) du Brésil a chuté de moitié, passant de 2,61 milliards de dollars en 2011, à 1,77 milliard de dollars en 2015. Ce pays d’Amérique du Sud affiche par ailleurs un taux de chômage record, supérieur à 14 %.
Au pouvoir depuis près d’un an, Michel Temer a pris une série de mesures d’austérité budgétaires, parmi lesquelles une réforme des retraites. Une politique qui n’a fait que le rendre de plus en plus impopulaire.
Comme si cela ne suffisait pas, le président brésilien a été éclaboussé la semaine dernière, par des révélations sur sa participation dans des affaires de corruption.