Le sommet du G20 s’ouvre ce vendredi sous haute tension dans la ville allemande de Hambourg, au cours duquel les discussions devraient se focaliser sur le climat et le libre-échange.
Les positions des Etats-Unis sont particulièrement attendues, le président américain Donald Tump étant pour une politique protectionniste, avait décidé le 1er juin dernier, le retrait de son pays de l’accord de Paris contre le réchauffement climatique.
Les premières rencontres bilatérales organisées hier jeudi en fin de journée, ont permis de prendre la mesure de ces difficultés et les négociations s’annoncent ardues pour arriver à une déclaration commune demain samedi 8 juillet.
Sur l’accord de Paris sur le climat, le texte devrait souligner son «irréversibilité», tandis que le président Donald Trump plaide pour sa renégociation.
D’autres participants, comme l’Arabie Saoudite ou la Turquie, très dépendants de leurs ressources fossiles, devraient également faire entendre leurs voix. Les principales crises qui secouent la planète, de la Corée du Nord à la Syrie, en passant par l’Ukraine, devraient également susciter de vifs échanges lors des réunions bilatérales. Ce sommet sera également, et surtout, l’occasion d’une première rencontre très attendue entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
La ville de Hambourg a été mise en état de siège pour cette réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des dix-neuf pays les plus riches du monde et de l’Union européenne.
Quelque 20.000 policiers venus de toute l’Allemagne ont été déployés dans la grande cité portuaire face aux risques d’attentat et de débordement des manifestations anti-G20.
Plusieurs milliers de manifestants anti-G20 ont déjà affronté hier jeudi au soir les forces de l’ordre. Une grande manifestation à l’initiative de la mouvance d’extrême-gauche est prévue samedi en fin de matinée.