Cinq saoudiens et un pakistanais, condamnés à mort dans différentes affaires de droit commun et pour des «crimes terroristes», ont été exécutés lundi en Arabie Saoudite, ont annoncé les autorités de ce pays.
Plus précisément, ces hommes étaient impliqués dans des attaques contre les forces de l’ordre et avaient pris part à des manifestations dans le district chiite de Qatif.
La justice saoudienne les avait reconnus coupables de «désobéissance au roi» et de tentative de «fomenter un soulèvement» dans le royaume sunnite, précise-t-on dans un communiqué officiel.
Les mêmes hommes étaient par ailleurs accusés d’avoir tiré sur un commissariat de police dans des villages chiites de Qatif et visé les forces de sécurité par des cocktails Molotov.
Ces exécutions ont lieu pendant que les forces de l’ordre sont de plus en plus victimes d’attaques dans la province orientale, riche en or noir et où réside la grande partie de la minorité chiite d’Arabie saoudite. Cette communauté se plaint souvent d’être persécutée et marginalisée. Depuis 2011, la province orientale est le théâtre de troubles à répétition.
L’Arabie saoudite est régie par une version rigoriste de la loi islamique (charia). Dans ce pays, toute personne reconnue coupable de meurtre, narcotrafic, viol, vol à main armée et terrorisme peut être condamnée à la peine capitale.