Le ministère sud-coréen de l’Unification a révélé dans un rapport sur les perspectives 2018 que la Corée du Nord pourrait entamer des négociations avec les Etats-Unis dès l’année prochaine sur ses programmes d’armement.
Mais cet optimisme conserve une dose de réalisme, Séoul s’attendant dans le même temps à ce que Pyongyang poursuive en parallèle ses efforts pour être reconnu comme une puissance nucléaire de facto.
La Russie pourrait jouer le rôle de médiateur dans ces éventuelles négociations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. En effet, lors d’une conférence téléphonique avec la presse, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que « la Russie était disposée à contribuer à une désescalade» dans cette région asiatique.
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov s’est entretenu, au téléphone avec son homologue américain, Rex Tillerson, insistant sur le fait que «la rhétorique agressive de Washington» ne contribuait en rien à faire baisser la tension dans la péninsule coréenne.
Dans le même temps, Pyongyang devrait chercher à concrétiser des formes de rapprochement avec Séoul, même si les observateurs ne s’attendent pas à un changement radical dans la position du régime nord-coréen.
Citant un responsable gouvernemental sud-coréen, le quotidien Joongang Ilbo rapporte que la Corée du Nord serait à pied d’œuvre pour tenter de placer en orbite un satellite, une tentative qui s’inscrit dans le développement des technologies balistiques de la Corée du Nord et tombe vraisemblablement sous le coup des activités interdites par les résolutions de l’ONU.