L’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Nikki Haley a présenté sa démission que le président américain, Donald Trump a aussitôt acceptée, tout en saluant son travail, a annoncé mardi la diplomate américaine, dont la démission sera effective avant fin 2018.
Ce départ est surprenant tant Nikki Haley fait partie des ministres les plus appréciés de l’administration Trump. A en croire la presse locale, l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud avait fait part la semaine dernière, au chef d’Etat de son intention de quitter ses fonctions juste après la tenue de l’Assemblée générale de l’ONU.
Cette confidence a été bien gardée au point de prendre de court les membres du premier cercle du dirigeant américain, dont le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo.
C’est le même sentiment du côté des Nations Unies. Mme Haley était considérée comme modérée, ce qui permettait de maintenir des rapports fréquemment tendus entre le gouvernement américain, actuellement opposé au multilatéralisme, et l’ONU.
D’aucuns redoutent déjà l’arrivée à New York d’un ambassadeur américain de loin plus hostile aux Nations Unies.
De l’avis de nombre de spécialistes, Nikki Haley envisage de briguer un mandat à la Maison-Blanche en 2020, ce que l’ambassadrice américaine aux Nations Unies a toujours démenti.
Hier encore lors d’une conférence de presse surprise dans le Bureau ovale à côté de Donald Trump, elle a affirmé qu’elle ne sera pas candidate à la présidence des Etats-Unis dans deux ans et apporterait son soutien à l’actuel président.