Le Mexique a annoncé lundi avoir expulsé 98 migrants en provenance d’Amérique centrale qui ont essayé, sans succès, dimanche 25 novembre dernier d’entrer de force sur le territoire des Etats-Unis.
Des centaines de clandestins d’origine centraméricaine ont essayé dimanche d’entrer de manière irrégulière sur le territoire américain par le biais de la frontière de la localité de Tijuana, située dans le nord-ouest du Mexique. En réaction, les Etats-Unis ont décidé de fermer leur frontière au sud de la ville de San Diego, dans l’Etat de Californie.
Le gouvernement mexicain a conclu un accord avec Washington en vertu duquel les demandeurs d’asile demeurent au Mexique durant le traitement de leur requête aux Etats-Unis.
Au moins 500 de ces migrants, dont des femmes et des enfants, qui prenaient part à une protestation pacifique à côté de la frontière, ont pris la direction de la barrière métallique de délimitation, avant d’y grimper. C’était donc une désillusion pour bon nombre de ces centaines de migrants centraméricains.
Pour ce qui est de la collaboration entre les administrations américaine et mexicaine sur la gestion de cette crise migratoire, il y a eu un imbroglio samedi dernier. Les deux parties avaient annoncé dans un premier avoir conclu un accord selon lequel les migrants centraméricains récemment arrivés en caravane au Mexique devaient y rester pendant que leurs demandes d’asile sont étudiées aux Etats-Unis. Mais, peu après, le gouvernement mexicain est revenu sur ses déclarations.