L’Egypte a de nouveau fait pression ce 25 décembre pour que la deuxième phase du “Plan de paix pour Gaza soutenu par les USA soit rapidement mise en œuvre, notamment la formation d’un organe de Gouvernement palestinien provisoire”.

La deuxième phase du Plan de paix pour Gaza qui devrait être lancé en janvier 2026 porte sur “le retrait complet de l’Armée israélienne de Gaza en échange de la démilitarisation à long terme du territoire” palestinien.

Un plaidoyer diplomatique porté en grande partie par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty. La dynamique diplomatie égyptienne défend son plaidoyer en tablant sur la “nécessité de créer un Comité technocratique chargé de gérer l’enclave”, préalable à la reprise du contrôle administratif total par l’Autorité palestinienne.

Le Caire condamne par ailleurs sans fards, la “poursuite de l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, une donne compromettant « l’unité des territoires palestiniens » et handicapant le retour de la paix dans la région.

Une délégation israélienne s’est rendue le mercredi 24 décembre au Caire pour négocier le retour du corps de Ran Gvili, considéré comme le dernier otage israélien encore retenu à Gaza.

Ces négociations s’inscrivent dans le cadre d’un effort plus large visant à stabiliser le fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre dernier entre Israël et le Hamas, après des affrontements très meurtriers enclenchés le 07 octobre 2023 par une attaque inédite de la branche armée de ce parti palestinien suivie d’une offensive effrénée de l’armée israélienne assimilée à un génocide massif par de nombreuses ONG internationales.