L’ancien chef d’Etat brésilien, Luiz Inacio Lula a cru en la possibilité d’être de nouveau libre pendant quelques heures mercredi, suite à la décision d’un juge de la Cour suprême, mais le président de cette instance a fini par casser cette décision.
Mercredi en début d’après-midi, le juge de la Cour suprême Marco Aurélio de Mello avait décidé que tous les condamnés en appel ayant introduit des recours vers des instances supérieures, parmi lesquels Lula da Silva, pourraient être relâchés.
Cette nouvelle a eu l’effet d’une bombe à 13 jours de l’investiture du président élu d’extrême droite Jair Bolsonaro qui avait souhaité, pendant sa campagne électorale, rappelle-t-on, voir Lula «pourrir en prison».
Le juge Mello avait décidé de suspendre l’exécution des peines des condamnés «dont tous les recours ne sont pas encore épuisés». Dans la foulée, les avocats de Lula ont demandé la libération immédiate de leur client. Mais la procureure générale Raquel Dodge a introduit un recours contre la décision du juge Mello.
Au final, le président de la Cour suprême, José Antonio Dias Toffoli, a suspendu cette décision, mettant un terme à près de cinq heures d’imbroglio juridique.