Des milliers de personnes ont pris part samedi dernier aux Etats-Unis à des manifestations pour défendre les droits des femmes enfreints, de leur avis, par l’actuel gouvernement américain de Donald Trump.
Il s’agissait de la troisième édition de la «Marche des femmes», qui était caractérisée par des dissensions au sein du mouvement en raison d’accusations d’antisémitisme.
Dans ce contexte, certaines femmes ont intégré «March On», une organisation parallèle. Du coup, les deux mouvements ont manifesté de manière séparée partout sur le sol américain, notamment à Atlanta, Chicago et Los Angeles.
Ainsi, des dizaines de milliers de manifestants ont pris part au rassemblement principal aux alentours de la Maison-Blanche dans la capitale fédérale américaine, Washington. A la veille du second anniversaire de son investiture, le chef d’Etat américain Donald Trump était en déplacement hors de cette ville.
Majoritaires parmi les contestataires, nombre de femmes s’étaient coiffées d’un bonnet rose devenu le symbole du mouvement qui a vu le jour en janvier 2017 pour protester contre l’élection de l’actuel président américain.
Lors de cette édition, les manifestants ont notamment condamné la séparation des familles de migrants en situation irrégulière arrêtés au niveau de la frontière mexicaine et le mur frontalier anti-immigration voulu par le président Trump mais refusé par l’opposition démocrate. Ce désaccord a partiellement paralysé les administrations publiques du pays depuis le 22 décembre dernier.