La Thaïlande fait face à une forte pollution

Ces dernières semaines, la Thaïlande a enregistré plusieurs pics de pollution, ce qui a entraîné la fermeture des établissements scolaires de Bangkok mercredi dernier.

Dans les jours à venir, la situation pourrait s’empirer suite au phénomène climatique El Nino.

D’après certains médias locaux, 437 établissements scolaires de la capitale thaïlandaise ont fermé mercredi par mesure de prudence. Cette mesure est entrée en vigueur à midi et le resterait jusqu’à vendredi, a indiqué le gouverneur de Bangkok.

Avant cela, des rapports faisaient état de taux préoccupants de PM 2,5, autrement dit de particules d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 micromètres.

Un niveau de 141 microgrammes de PM 2,5 par mètre cube d’air avait été enregistré dans le centre de la capitale thaïlandaise, ce qui avoisine le triple de la limite maximale de 50 microgrammes fixée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

D’après le Département de contrôle de la pollution, ces particules fines proviennent des véhicules circulant au gas-oil, des feux et cultures sur brûlis, de l’industrie lourde et des centrales électriques. Depuis déjà un mois, les 10 millions d’habitants de Bangkok vivent avec ces niveaux alarmants de particules fines.

D’après Tara Buakamsri, qui est responsable de la branche de Greenpeace en Asie du Sud-Est, « cela va durer jusqu’à fin février, et cela va même empirer avec El Nino, qui va bientôt arriver ». Pour information, le phénomène climatique El Nino est caractérisé par de fortes températures et de faibles précipitations.

Le gouvernement thaïlandais tente de faire face à cette situation. Ainsi, la semaine dernière, les concentrations de PM 2,5 ont été réduites de 10 microgrammes à Bangkok après que la ville ait été arrosée par douze drones durant environ une demi-heure.

Andreï Touabovitch