Les autorités libyennes ont annoncé mardi la prochaine réouverture de Sharara – le champ pétrolifère le plus important du pays -, prévue après la levée de l’état de force majeure déclaré dans ce champ.
Profitant de son passage aux Emirats Arabes Unis (EAU), le chef du gouvernement libyen, Fayez Serraj, s’est réunit à Abou Dhabi avec le président de la Compagnie Nationale Libyenne de Pétrole (NOC), Mustapha Sanalla.
Ces deux responsables se sont entendus que la NOC prenne les mesures nécessaires, sur le plan de la sécurité, dans le champ pétrolifère Sharara, d’après le service de communication du Premier ministre libyen.
M.Serraj «a confirmé qu’il ne tolérerait qu’aucune personne ou groupe tente d’entraver les travaux de la NOC dans l’une de ses installations ou menace la sécurité de ses employés», a assuré le service de presse de la primature.
Rappelons qu’en décembre dernier, en raison de la fermeture forcée du champ de Sharara par une milice, la NOC y a déclaré l’état de force majeure.
Les forces armées, basées à l’est de la Libye, ont récemment reconquis le même champ et ont demandé à la compagnie pétrolière publique de lever l’état de force majeure dans le champ.
Toutefois, la NOC a conditionné la réouverture du champ situé à 900 km au sud de Tripoli et pouvant produire plus de 300.000 barils de brut par jour, au retrait préalable de tous les militaires déployés sur les lieux.