Le président américain, Donald Trump, a été accueilli mercredi par des protestations, dans la ville de Dayton, dans l’Ohio, où neuf personnes ont trouvé la mort lors d’une fusillade dans la nuit du samedi à dimanche.
Par la suite, le milliardaire s’est rendu dans la localité texane d’El Paso, où 22 personnes ont été tuées dimanche dernier par un suprémaciste blanc.
Après son arrivée à Dayton en fin de matinée en compagnie de son épouse, Melania, le président Trump s’est directement rendu dans un centre hospitalier où sont admises certains blessés de l’attentat.
Des centaines de protestataires s’étaient rassemblés à proximité de cet hôpital, munis de panneaux appelant le président américain à tenir tête à la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby qui empêche le contrôle du marché des armes à feu et l’interdiction des fusils d’assaut.
A El Paso, ville située à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, le chef d’Etat américain a visité l’University Medical Center où sont admis les rescapés de la tuerie.
Des centaines de protestataires se trouvaient dans un parc voisin pour condamner la présence de Trump à El Paso. Sur les pancartes de ces manifestants, on pouvait notamment lire «Trump est raciste» ou «Renvoyez-le !», en référence à un slogan employé par le président américain contre quatre élues démocrates issues des minorités.