Au lendemain de deux nouvelles fusillades ayant fait 29 morts, des parlementaires et des hommes politiques du parti américain des Démocrates ont accusé le chef d’Etat, Donald Trump d’encourager le «terrorisme blanc» avec sa rhétorique incendiaire.
«Il est clair que les vies perdues à Charleston, San Diego, Pittsburgh et, vraisemblablement désormais aussi à El Paso, sont les conséquences d’un terrorisme nationaliste blanc», a jugé un candidat à la primaire démocrate, Pete Buttigieg, faisant allusion aux attaques perpétrées dans une église noire, deux synagogues et à celle survenue samedi dernier dans un centre commercial du Texas.
Pour sa part, Elizabeth Warren, une autre candidate à la primaire démocrate, a estimé dimanche que «le président en personne promeut le racisme et la suprématie blanche».
Plus sévère, un de ses concurrents, Beto O’Rourke, a déclaré que le dirigeant américain «encourage non seulement la rhétorique raciste mais aussi la violence qui s’en suit».
La fusillade survenue samedi dernier à El Paso a été commise par un américain de race blanche âgé de 21 ans. Provenant de la banlieue de Dallas, il a fait neuf heures de route pour réaliser un massacre dans la localité située sur la frontière mexicaine, dont la population est à 85 % hispanique. Avant de se rendre aux forces de l’ordre, l’assaillant a abattu 20 personnes et blessé 26 autres.
Treize heures après, un autre homme a tué 9 personnes en moins d’une minute dans un quartier animé de Dayton, dans l’Ohio. Il s’agissait également d’un homme blanc, d’après un témoin.