C’est la 19ème journée de contestation populaire qui sévit au Liban. Plusieurs routes sont occupées par des dizaines de milliers de libanais exprimant leur mécontentement vis-à-vis de la classe politique actuelle.
Des barrages routiers sont érigés pour bloquer les axes de circulation les plus importants du pays, tout en évitant la police antiémeute qui tente tant bien que mal de libérer les routes bloquées à Beyrouth et aux environs.
Les manifestants rejettent catégoriquement le système politique traditionnel, et revendiquent l’absence des services publics et la mauvaise gestion entraînant parfois de graves pénuries d’eau et d’électricité.
Devant ces manifestations, le président Michel Aoun, a insisté sur la nécessité d’un dialogue avec les contestataires dans le but de trouver un terrain d’entente et de répondre à leurs revendications.
Le soulèvement, qui a entraîné la démission du Premier ministre Saad Hariri et de son gouvernement, continue d’altérer l’économie libanaise souffrante au niveau du marché de changes, des réserves en dollars et du risque de dépréciation de la monnaie locale, selon les observateurs.