Le président français Emmanuel Macron a achevé hier mercredi sa visite en Chine, visite qui s’est soldée par la signature de plusieurs accords portant, de source officielle chinoise, sur des transactions d’un montant total de 15.1 milliards de dollars. Ces accords couvrent de nombreux domaines, de l’énergie au commerce, en passant par l’environnement, l’agroalimentaire, l’aéronautique ou encore le domaine spatial.
Parmi eux, dans le domaine de l’environnement, un méga-contrat évalué à plus de 20 milliards d’euros doit être signé avant le 31 janvier sur la construction d’une usine de recyclage du combustible nucléaire usagé en Chine. Par ailleurs, Engie et Beijing Entreprises Clean Energy vont coopérer pour des investissements dans les énergies nouvelles d’un montant de 1.3 milliard d’euros.
Sur le dossier agroalimentaire, la France et la Chine vont notamment coopérer en vue de la reconnaissance par la Chine du « zonage » dans la lutte contre la peste porcine africaine pour permettre à la France de continuer à exporter du porc même si l’épizootie touche une de ces régions (ou « zone »). La France a également obtenu vingt agréments à l’exportation pour des entreprises des filières volaille, bœuf, porc et charcuterie et l’extension aux palmipèdes et au foie gras du protocole définissant les conditions sanitaires d’exportation de volailles vers la Chine.
Dans le domaine de l’aéronautique, la France a obtenu une commande de 1 milliard d’euros de moteurs d’avions Safran par une compagnie aérienne chinoise, Colorful Guizhou Airlines, et d’autres contrats similaires de près de 3 milliards d’euros seraient en phase finale de négociation selon l’Elysée.