Les autorités boliviennes vont émettre un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien président Evo Morales, établi en Argentine en tant que réfugié.
Les autorités intérimaires boliviennes ont l’intention d’émettre un mandat d’arrêt contre l’ancien président bolivien, arrivé la semaine dernière en Argentine en tant que réfugié, après un séjour au Mexique suite à sa démission.
La présidente bolivienne par intérim, Jeanine Áñez, a déclaré que La Paz émettra « dans les prochains jours un mandat d’arrêt contre Morales » et qu’elle « a pris les mesures appropriées » à cet égard.
La présidente intérimaire a accusé Morales de ne pas respecter la constitution du pays lorsqu’il était président de la Bolivie pendant 14 ans et a promis de le juger s’il rentrait dans le pays, qui prépare de nouvelles élections présidentielles.
Morales, qui avait été accusé de fraude électorale, a tenu à Buenos Aires le 12 décembre, une réunion politique avec des partisans de son parti « Mouvement pour le socialisme », notant que cette rencontre a porté sur la préparation du prochain scrutin présidentiel en Bolivie.
Morales déménagera dans la période à venir pour résider dans des villes argentines proches de la Bolivie, comme Calta, Oran ou Salvador Mazza, afin de superviser la campagne de son parti.