La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a approuvé la candidature du nigérian Akinwumi Adesina pour un second mandat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), en raison de sa «performance exceptionnelle» au cours de son premier mandat.
L’annonce de ce soutien a été faite, samedi 21 décembre à Abuja, la capitale nigériane, à l’issue de la 56ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, précise un communiqué final de l’institution panafricaine.
Au début de la cérémonie d’ouverture de cette session, Akinwumi, huitième président élu de la BAD, a eu l’occasion de brosse un tableau des investissements réalisés par la BAD dans la région.
Le communiqué souligne que le sommet de la CEDEAO a suivi un rapport d’étape sur les performances économiques de la région, dans lequel a été noté le rôle de la BAD dans la transformation du continent.
Le président de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou a salué le rôle de la BAD en Afrique de l’Ouest, où elle a entrepris « des opérations techniques et financières d’une valeur inestimable… dans la mise en œuvre de nombreux projets et programmes».
Akinwunmi Adesina avait été élu, pour son premier mandat de cinq ans, le 28 mai 2015 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, par le Conseil des gouverneurs de la Banque lors de ses assemblées annuelles. C’était au lendemain de la fin de son mandat de ministre nigérian de l’Agriculture. Il avait pris ses fonctions le 1er septembre 2015, au siège de la Banque.
L’élection du nouveau président de la BAD aura lieu lors des 55èmes Assemblées annuelles de la BAD prévues en 2020 en Côte d’Ivoire.