Robert Levinson, agent à la retraite du service de renseignement américain «FBI», disparu mystérieusement en 2007 en Iran, a rendu l’âme, a annoncé mercredi, sa famille sans pouvoir préciser les causes et la date exacte de ce décès.
Elle assure que Robert Levinson, 72 ans, est « mort alors qu’il était détenu par les autorités iraniennes», accusant ces dernières d’avoir « menti au monde pendant tout ce temps» quand elles assuraient ne pas savoir ce qui était arrivé à cet ex-agent du FBI.
Ses proches, qui avaient plusieurs fois alerté sur son état de santé à cause de problèmes de diabète et d’hypertension, n’ont pas été en mesure de donner les causes, ni la date son décès, mais estiment qu’il est survenu avant l’apparition de l’épidémie de Covid-19.
Les responsables iraniens avaient plusieurs fois affirmé que Robert Levinson avait quitté le pays et qu’ils ne disposaient d’aucune information à son sujet.
Robert Levinson, père de sept enfants, avait disparu en mars 2007 sur l’île de Kish, dans le golfe Persique, alors qu’il était déjà quitté le FBI pour sa retraite.
Washington a toujours affirmé que Robert Levinson ne travaillait pas pour le gouvernement américain. Mais le Washington Post avait avancé qu’il travaillait pour la CIA et devait rencontrer un informateur en Iran, pour se renseigner sur le programme nucléaire iranien.
Il a souvent été présenté comme l’otage le plus ancien de l’histoire des Etats-Unis. Début 2016, l’administration de Barack Obama avait affirmé qu’elle pensait que Robert Levinson n’était plus en Iran.
Une récompense de 5 millions de dollars avait été annoncée pour toute information qui aurait pu conduire à sa localisation et à son retour aux Etats-Unis.
Cette mort risque d’envenimer davantage les relations déjà extrêmement tendues entre les Etats-Unis et la République islamique de l’Iran. Plusieurs sénateurs américains républicains et démocrates, considèrent déjà le régime iranien comme responsable de cette mort.
Récemment, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait exigé de Téhéran de « libérer immédiatement » tous les ressortissants américains détenus dans ses prisons face à la menace de l’épidémie de Covid-19.