Un fait rarissime, l’organisation par un même pays de la Coupe du monde de football et deux ans plus tard des Jeux Olympiques, attire l’attention sur les progrès réalisés par le Brésil. Ce pays que l’on qualifie encore d’émergent ne devrait pas tarder à faire son entrée dans le top 5 des puissances mondiales.
Ces événements d’envergure planétaire nécessitent des investissements colossaux. Le Brésil peut pour cela compter sur son PIB qui s’est établi l’année dernière à 2 500 milliards de dollars et un taux de croissance annuelle ramené de 7.5 % à 4 % par un contexte économique et financier des plus mouvementés au niveau mondial, mais qui reste néanmoins supérieur à ceux de bon nombre de pays développés, dont européens. L’un de ses points forts réside dans les exportations agricoles avec le café et la canne à sucre, et énergétique. Avec 20% d’exportations qui lui sont destinées, l’Union Européenne est le premier client du Brésil.
Le Brésil se tourne également vers d’autres pays émergents comme lui, à l’instar de la Chine, même si celle-ci est déjà indéniablement une puissance mondiale. L’empire du Milieu a multiplié ses investissements dans le pays qui a encore des besoins énormes, prenant par la même occasion aux Etats-Unis leur place de premier partenaire. Les investissements chinois se concentrent dans les secteurs de l’énergie et de l’agrobusiness qui consiste à acheter des terres pour des productions à destination de leur propre marché national.