Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d’Iran a dévoilé hier dimanche un nouveau missile balistique naval, baptisé «Zolfaqar Basir» lors de son exposition au parc national aérospatial inauguré un peu plus tôt le jour même dans la capitale Téhéran, un lieu d’exposition permanente des réalisations aérospatiales du CGRI, rapportent les médias iraniens.
La tête du missile est équipée d’un viseur optique et il a une portée de 700 kilomètres, soit deux fois plus que la portée du dernier missile «Hormuz-2» de type sol-mer présenté par l’Iran en 2017 et qui est d’une portée maximale de 300 kilomètres. Ce missile avait été testé «avec succès» en mer d’Oman selon Téhéran.
Selon l’agence de presse privée Tasnim, la version sol-sol du missile Zolfaqar d’une portée d’environ 750 km a été utilisée dans une opération contre des terroristes de Daech en Syrie en octobre 2018 et dans une attaque au missile contre la base aérienne américaine d’Aïn al-Assad en Irak en janvier 2020.
Le chef des gardiens de la Révolution le général Hossein Salami a indiqué lors de la cérémonie d’inauguration que ce nouvel exploit montre le pouvoir dissuasif de l’Iran, au moment où les tensions sont montées d’un cran entre l’Iran et les Etats-Unis, depuis le passage il y a une semaine, d’un porte-avions américain dans le détroit d’Ormuz, un passage stratégique que l’Iran menace régulièrement de bloquer.