Les deux délégations parlementaires représentant le Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et celui des institutions et forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, basé à l’est du pays, se trouvent depuis vendredi soir à Bouznika, une station balnéaire marocaine au sud de Rabat, pour le deuxième round du dialogue inter-libyen devant conduire à un règlement politique de la crise libyenne.
Ces discussions qui interviennent un mois après le 1er round tenu dans la même ville du 6 au 10 septembre dernier, se poursuivaient ce samedi et dimanche entre les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et de la Chambre des Représentants libyenne, conduites respectivement par Fawzi Al-Agab et Youssef El Akkouri.
Les représentants des deux camps rivaux en Libye, s’activent en effet, à finaliser les critères et les mécanismes transparents et objectifs concernant le choix des occupants des postes de souveraineté, conformément à l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat (Maroc) en décembre 2015.
La rencontre qui a débuté vendredi 2 octobre, se déroule «dans un climat d’entente et de consensus autour des critères devant être pris en compte pour choisir les occupants des postes de souveraineté, conformément à l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat », a déclaré dans un briefing samedi soir, un membre de la Chambre des Représentants libyenne M. Driss Omran.
Les deux protagonistes du conflit libyen qui dure depuis 2011, ont pu s’asseoir à la même table grâce à la médiation du Maroc, dont le rôle « constructif et actif » dans la facilitation du dialogue libyen, a été largement salué et apprécié par les capitales occidentales et arabes et par plusieurs organisations internationales et régionales, à leur tête l’Organisation des Nations-Unies (ONU) qui a exprimé au lendemain du premier round, son soutien à « toutes les initiatives qui permettraient de faire progresser et de compléter les efforts de paix en cours pour la résolution de la crise libyenne».