Le jour de répression le plus meurtrier depuis le putsch du 1er février en Birmanie, avec, au minimum, 107 morts, dont 7 enfants, recensés samedi dernier, a indigné le monde entier, et en particulier le président américain, Joe Biden qui a vivement dénoncé ce massacre.
«C’est terrible», a déclaré dimanche le président démocrate devant la presse, ajoutant que «c’est absolument scandaleux et d’après les informations que j’ai reçues, beaucoup de personnes ont été tuées de manière complètement inutile».
Même son de cloche du côté de l’Union Européenne (UE), qui s’est offusquée de cette répression par la voix de son chef de la diplomatie, Josep Borrell, qui a qualifié dans un communiqué, la journée du samedi 27 mars, de «jour d’horreur et de honte».
Les activistes pro-démocratie avaient lancé un appel à de nouvelles protestations samedi, jour où les forces armées birmanes tiennent, chaque année, un grand défilé devant leur commandant en chef, désormais entre les mains des putschistes, le général Min Aung Hlaing.
L’ONU a évalué le nombre de morts du samedi dernier à 107 personnes, dont 7 enfants, mais croit que ce bilan est sous-estimé et devrait être revu à la hausse. Pour sa part, la presse locale parle de 114 morts.