Le milliardaire Abdelmalek Sahraoui, devenu depuis 2020 la deuxième fortune du pays sur fond de « pratiques de fraude et d’évasion fiscale », a « échappé, en 2019, aux déboires judiciaires, grâce à son immunité parlementaire et ses connexions avec de nombreux clans puissants au sein de l’institution militaire algérienne », selon des médias algériens.
Abdelmalek Sahraoui a entamé la préparation de sa course électorale dans l’espoir de « profiter à nouveau de l’immunité parlementaire », alors que le président Abdelmajid Tebboune « avait promis de rompre définitivement avec les liaisons dangereuses entre l’argent et la politique », ajoutent ces médias.
Outre ses nombreuses liaisons parmi les hauts gradés du régime, le milliardaire bénéficie également de la protection de la justice algérienne en dépit des révélations fracassantes de corruption qui l’ont visé, s’indignent ces médias pour qui « la nouvelle Algérie est pire que l’ancienne ».