La journaliste a recueilli le témoignage de Khadijatou Mahdmoud (Jadiyetu Mohamud), une sahraouie qui vit actuellement à Séville et qui accuse le chef des séparatistes du polisario, Brahim Ghali, de l’avoir violée en 2010, alors qu’elle travaillait en tant que traductrice pour des ONG dans les camps de Tindouf. Elle a ainsi raconté le calvaire qu’elle a vécu et les séquelles psychologiques laissées par son agression sexuelle, tout en affichant sa détermination à obtenir justice.
La journaliste a rappelé que Khadijatou avait déposé une plainte en 2017 contre son agresseur, Brahim Ghali, devant l’Audience nationale, précisant toutefois, selon des documents auxquels La Razón a eu accès, que « sa procédure avait été rejetée en raison du lieu du crime, commis en Algérie, et la nationalité de son agresseur : sahraoui».
Enfin, évoquant l’hospitalisation de Ghali en Espagne, Khadijatou a exprimé son incompréhension de voir l’Espagne accueillir un criminel et dit espérer que les autorités espagnoles l’arrêtent ou du moins ne l’autorisent pas à quitter le pays dans l’attente des poursuites judiciaires dont il fait l’objet, assurant qu’elle n’est pas la seule personne à l’avoir dénoncé en Espagne.