Washington a annoncé jeudi offrir jusqu’à trois millions de dollars pour des renseignements sur les auteurs des dernières attaques à l’aide de trois drones piégés contre une base abritant des militaires américains.
Le gouvernement irakien dénonce régulièrement des « hors-la-loi » perpétrant des attaques « terroristes » mais affirme avoir du mal à identifier ceux qui tirent des roquettes, expédient des drones piégés ou posent des explosifs.
De l’avis de l’administration américaine, les milices pro-Téhéran à l’influence sans cesse croissante en Irak, sont à l’origine de ces attaques.
Dans un communiqué en arabe assortie d’une vidéo, le Département américain des Affaires étrangères a accusé «de lâches terroristes qui attaquent les représentations diplomatiques américaines en Irak et se fondent ensuite au milieu des civils».
«L’Amérique propose jusqu’à trois millions de dollars pour des informations … envoyez-les nous par WhatsApp, Telegram ou Signal», a ajouté la diplomatie américaine dans cette annonce postée sur le réseau social Twitter.
Ce texte a été diffusé à la suite d’une nouvelle escalade des pro-Téhéran en Irak. Trois «drones piégés» ont visé dans la soirée de mercredi, des militaires américains postés à l’aéroport de Bagdad, d’après les forces armées irakiennes. Ce type d’attaque contre des intérêts américains était inédit dans la capitale irakienne.
Les attaques de ce genre sont une technique attribuée par les spécialistes aux forces pro-iraniennes présentes en Irak, et ressemblent étrangement à celles perpétrées par les insurgés Houthis du Yémen contre l’Arabie saoudite.