Le gouvernement britannique a annoncé jeudi soir, que les pays riches du G7, qui se réunissent à partir de ce vendredi en Angleterre jusqu’à dimanche, vont s’engager à distribuer aux pays pauvres un milliard de doses de vaccins anti-Covid, en les partageant ou en les finançant, dans l’espoir d’éradiquer la pandémie.
Les pays du G7 doivent également présenter un plan pour étendre la production de vaccins afin d’atteindre cet objectif. Londres a annoncé sa disposition à faire don de 100 millions de doses excédentaires provenant de différents laboratoires grâce à l’avancée de son programme de vaccination, qui a permis d’administrer près de 70 millions d’injections au Royaume-Uni. Les Etats-Unis se sont engagés à fournir 500 millions de doses de Pfizer/BioNTech qui seront distribués en 2021 et 2022.
Ces vaccins seront distribués «à 92 pays» défavorisés à travers le dispositif Covax, mis en place par l’OMS pour assurer une distribution équitable des vaccins. Ils commenceront à être envoyés en août, avec 200 millions de doses livrées d’ici la fin de l’année. Les 300 autres millions de doses seront livrées d’ici juin 2022.
L’annonce du gouvernement britannique est intervenue après que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ait appelé les pays européens à ne pas baisser la garde, soulignant que le niveau de vaccination était encore trop bas pour éviter de nouvelles vagues.
Dans les 53 territoires que compte la région Europe selon les critères de l’OMS, 30% de la population de la région a reçu une première dose de vaccin et 17% est entièrement vaccinée. En revanche, ajoute l’OMS, près de 90% des pays africains manqueront l’objectif mondial de vacciner un dixième de leur population d’ici septembre s’ils ne reçoivent pas d’urgence au moins 225 millions de vaccins.