Le Comité international olympique (CIO) a annoncé hier mercredi, que les Jeux olympiques d’hiver de Pékin, se tiendront du 4 au 20 février 2022, mais sans spectateurs étrangers en raison du coronavirus.
Ces Jeux seront donc réservés au seul public chinois. L’instance olympique a également indiqué que seuls les sportifs participants pleinement vaccinés seront dispensés de quarantaine, et intégreront une bulle stricte. Les autres devront observer une période de 21 jours d’isolement, sauf dérogation au cas par cas avec un «justificatif d’exemption médicale».
Si ces décisions ont été annoncées par le CIO, elles ont bien été prises par les organisateurs chinois et sont donc un avant-goût du train de mesures qui seront dévoilées en octobre pour éviter que ces Jeux d’hiver ne conduisent à la réapparition du coronavirus.
Comme pour les Jeux olympiques de Tokyo cet été, le coronavirus continue de peser sur l’organisation des évènements sportifs mondiaux. Mais les options retenues en Chine diffèrent de celles de Tokyo. En effet, en dehors du fait que le traitement des sportifs dépendra de leur statut vaccinal, le huis-clos est pour l’heure exclu.
Et comparativement au Japon, la «bulle» olympique, une organisation en circuit fermé désormais familière au monde sportif, s’annonce moins rigoureuse. Mais, elle ne permettra pas de se mêler à la population, et prévoit un test Covid-19 quotidien pour «tous les participants aux Jeux», ainsi que «pour la main d’œuvre» résidant en Chine.