Frederik de Klerk, dernier chef d’Etat sud-africain de race blanche mort le jeudi 11 novembre dernier à l’âge de 85 ans des suites d’un cancer, sera incinéré le 21 novembre prochain lors d’obsèques dans l’intimité, a fait savoir dimanche son cabinet. Cette personnalité politique a contribué à mener l’Afrique du Sud vers la démocratie. Mais certains de ses propos ont noirci son image dans son pays.
Par le biais d’un communiqué, la Fondation Frederik Willem (FW) de Klerk a fait savoir que « la crémation et les funérailles de FW de Klerk (auraient) lieu le dimanche 21 novembre ». « Il s’agira d’une cérémonie privée pour les membres de la famille et elle ne sera pas ouverte aux médias », a-t-elle poursuivi.
Quelques heures après le décès de cet ancien dirigeant sud-africain, il a été diffusé un message vidéo dans lequel Frederik de Klerk dit souhaiter s’ « excuser sans réserve pour la douleur, la souffrance, l’indignité et les dommages que l’apartheid a causés aux Noirs, aux Bruns et aux Indiens d’Afrique du Sud ».
Dans le même élément, l’ex-président a parlé d’une expérience similaire à la « conversion » dans les 1980, quand il conclut que « l’apartheid était une erreur » et « moralement injustifiable ». Cette repentance posthume a néanmoins été estimée insuffisante pour bon nombre de ses compatriotes.