Le gouvernement britannique a annoncé hier dimanche de nouvelles sanctions commerciales contre la Russie et la Biélorussie, en raison de l’invasion de l’Ukraine, avec notamment des interdictions d’exportations ou encore une hausse des tarifs douaniers.
Les tarifs douaniers vont augmenter de 35 points de pourcentage, notamment pour le platine et le palladium, utilisé dans l’industrie automobile.
Le gouvernement britannique a souligné que la Russie est l’un des principaux pays producteurs de platine et de palladium et dépend fortement du Royaume-Uni pour vendre ces produits.
Pour leur part, les interdictions d’exportation visent des biens destinés au secteur manufacturier et de la machinerie lourde en Russie, comme le plastique, le caoutchouc ou des machines.
Dans un communiqué, la ministre britannique du Commerce international, Anne-Marie Trevelyan a déclaré que «cet important paquet de sanctions infligera encore plus de dommages à la machine de guerre russe».
L’exécutif britannique a précisé que l’ensemble des nouvelles sanctions portent sur 1,7 milliards de livres de biens en valeur, ce qui porte à plus de 4 milliards de livres la valeur des biens visés par des sanctions commerciales depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, en plus des sanctions contre plus de 1.000 individus et plus de 100 entreprises russes.
L’annonce des nouvelles sanctions britanniques est intervenue quelques heures après d’âpres débats européens au sujet d’un embargo sur le pétrole russe, qui n’ont pas conduit à un vote à l’unanimité, tandis que le G7 promet de réduire rapidement sa dépendance énergétique du pétrole et du gaz russes.