Après avoir eu la certitude que l’Iran a installé des réacteurs nucléaires dans une base militaire enfouie sous une montagne près de la ville de Qom, Moscou et Washington étudient la possibilité de tirs de missiles préventifs sur des installations nucléaires iraniennes.
Selon le quotidien britannique The Guardian, des plans d’intervention militaire aux cotés des Etats-Unis sont en cours de préparation par le gouvernement britannique. Ces plans reposeraient sur des frappes aériennes sur des installations ciblées et sur le déploiement de navires dans la région, sans déploiement terrestre. Londres et Washington affirment que la nécessité d’une attaque contre l’Iran est imminente afin d’éviter que ce pays cache toutes ses installations d’ici un an en les rendant inaccessibles à des tirs de missiles. Les multiples sanctions et attaques informatiques lancées contre les installations nucléaires iraniennes ne sont pas parvenues à ébranler la détermination de l’Iran à développer son arsenal nucléaire. Des rapports des services de renseignement britanniques et américains révèlent que l’Iran a installé des réacteurs les plus performants. Après Israël, les Etats-Unis et le Royaume-Uni se sont déclarés favorables à l’adoption d’une stratégie à la fois de pression et d’engagement militaire pour faire face à la menace nucléaire iranienne et empêcher un conflit dans la région.
Quelques jours après la guerre en Libye, l’Iran est revenu au cœur des préoccupations américaines et britanniques. A l’heure où le monde attend le rapport de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur l’Iran, on peut s’attendre à ce que les conclusions de ce rapport servent d’alibi pour une intervention américaine, britannique et israélienne en Iran.