Le gouvernement belge a réussi à boucler mardi matin son budget 2013, un savant mélange entre rigueur et souci de reprise économique.
Il aura fallu d’abord un mois de multiples tractations et toute une nuit pour que les différentes parties – à savoir les 6 formations politiques de droite, de gauche et du centre – trouvent un terrain d’entente en ce qui concerne le budget 2013. Aussi, ont-elles établi, comme prévisions, un déficit budgétaire de 2,15 % du PIB. Ce, dans l’optique d’honorer les engagements pris par la Belgique face à l’Union Européenne. Afin d’y arriver, Bruxelles n’a pas tout misé sur le radicalisme budgétaire. Bien que son gouvernement entende économiser la somme de 3,4 milliards d’euros (4,25 milliards de dollars américains), il estime cette visée réalisable sans passer par certaines mesures draconiennes. A ce propos, les libéraux prônaient, par exemple, d’abroger le mécanisme d’indexation automatique, ce à quoi les socialistes se sont opposés. Néanmoins, l’Exécutif a décidé de jouer sur les rémunérations : les salaires ne pourront être revus à la hausse au-delà de l’inflation et, l’an prochain et en 2014, les augmentations dues à l’ancienneté seront modérées. Ainsi, la Belgique va diminuer son handicap salarial comparé aux Etats voisins de 0,9 %.
Par ailleurs, 400 millions d’euros (500 millions de dollars américains) devraient être épargnés en réduisant les charges ministérielles. Etant donné que cette réforme avait déjà été engagée en juillet dernier, cette mesure permettra des économies de 648 millions d’euros (810 millions de dollars américains) en tout pour 2013. La même année, le gouvernement va également exiger une scission entre les banques de dépôt et celles d’affaires. Autre mesure, les différents partis belges ont préféré, au lieu d’instaurer une taxe sur la fortune, de percevoir des impôts plus importants des holdings bénéficiaires. Par ailleurs, un grand emprunt populaire pourrait être lancé en 2013.
La Belgique est habituée à ce genre de gymnastique qui traîne les choses jusqu’à la dernière minute
Les partis politiques se sont mis d’accord sur le budget, les coupes, les restrictions etc. Que dira le citoyen Belge ? Ok ou descendons dans la rue ?
Reponse au commentraire
Je pense qu’avec un peu de civisme, on dira OK messieurs les decideurs. Je préfère ne pas être augmenté du tout, que de voir mon pays plongé dans une crise comme l’Espagne et perdre mon emploi. Et puis après la pluie le beau temps. Espérons que la crise se dissipera.
Réponse au 2eme commentaire
Vous avez de la chance d’être aussi optimiste…