Afin d’accélérer l’avancement de son plan d’économies, EnBW projette de réduire son effectif. La troisième entreprise allemande dans le secteur de l’énergie l’a annoncé vendredi dernier.
Cette opération consistera à supprimer 1350 emplois, soit 7 % de l’effectif global. De cette manière, EnBW pourra avancer d’un an la réalisation des objectifs de son plan d’économies. Ce qui lui permettra de hausser son résultat d’exploitation de 750 millions d’euros (940 millions de dollars) à la fin de l’année prochaine. Cet objectif devait être initialement atteint au terme de l’année 2014. Néanmoins, le géant allemand de l’énergie ne va pas forcer cette politique : il a clairement fait savoir dans un communiqué, qu’il n’y aura pas de licenciements secs, mais plutôt des retraites anticipées à temps partiel ou des offres de guichet départ. En effet, EnBW s’est plaint de la complexité de l’environnement des affaires. Au travers de ces suppressions d’emplois, c’est une manière pour le groupe de répondre à cet aléa.
En 2010, EnBW avait mis sur pied un plan d’économies de 300 millions d’euros (375 millions de dollars). Un an plus tard, cette feuille de route avait été portée à un objectif de 750 millions d’euros (940 millions de dollars), probablement à cause des pertes en perspectives. Ainsi, fin 2011, EnBW a constaté un déficit de 867 millions d’euros (1,08 milliard de dollars). Un revers dû, entre autres causes, à l’arrêt de 2 de ses 4 réacteurs nucléaires à la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima. L’Allemagne avait alors décidé de sortir de cette source d’énergie. Peu à peu, EnBW a réussi à tourner cette triste page, puisque l’entreprise a réalisé de janvier à septembre 2012 un bénéfice net cumulé de 565 millions d’euros (700 millions de dollars).